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Paris: la lourdeur s'impose malgré CPI rassurant & E à 1,13$

(CercleFinance.com) - Encore un contre-pied baissier !
Le CAC40 avait rallumé ce midi l'espoir d'une reprise pouvant se prolonger jusqu'à vendredi (séances des "3 sorcières") mais Wall Street a inversé la vapeur dès le début de la matinée, passant de +0,7% à -0,6% en moyenne à la mi-séance (le Russel-2000 limite un peu la casse à -0,3% vers 1.

510).

Il en résulte une séance en "portes de saloon" à Paris, l'indice CAC repassant de 5.026 (-1,4%) à 5.129 (+0,6%) avant de recéder -60Pts pour en terminer à 5.068 (soit -0,65%).
Même scénario de montagnes russes pour l'Euro-Stoxx50 (-0,6%), dans le sillage de Milan (-0,8%).

Peut-être certains opérateurs font-ils encore preuve de prudence alors que le projet d'accord sur le Brexit reste en suspens: tout dépend du vote du parlement britannique ce soir.
"La mauvaise nouvelle est que le Premier Ministre doit maintenant vendre [l'accord sur le Brexit] à un cabinet divisé, tout en espérant qu'il soit accepté par un vote à la majorité qualifiée du reste de l'UE", note Commerzbank, qui souligne que les partisans d'une ligne dure s'opposent à un plan laissant apparemment le Royaume Uni plus proche de l'UE qu'initialement envisagé, tandis que le Parti Démocratique Unioniste conteste la solution sur la frontière irlandaise.

Rappelons que les indices souffraient surtout ce matin du décrochage de -8% des prix du pétrole la veille (une véritable capitulation).

Mais le pétrole apparaît plus survendu qu'il ne l'a jamais été depuis le début des années 80 et gaz naturel vient d'amorcer un spectaculaire rebond de +10% à +15% qui traduit un véritable vent de panique à la hausse alors que le consensus était ultra-"bear" la veille (le gaz était déjà jugé surévalué, des vendeurs à découvert se sont fait "défoncer").

Le baril de WTI reprend +1,6% à New York, vers 56,6$ (modeste rebond)... et reste en territoire de "bear market" après avoir chuté de -28% en 28 séances, sans aucun rebond (dont 13 séances de repli consécutives, un record).

Du côté des statistiques du jour, le PIB de l'Allemagne s'est tassé de 0,2% au troisième trimestre 2018, là où les économistes ne craignaient en moyenne qu'un repli de 0,1%, ce qui marque sa première contraction depuis le premier trimestre 2015.

Le 1ère estimation de la croissance dans la zone euro s'établit à +0,2% et elle est -bien sur amoindrie- par la contre performance allemande.

Les chiffres de l'inflation aux Etats-Unis étaient conformes aux attentes: le Département du Travail a fait état d'une hausse de 0,3% en rythme séquentiel le mois dernier, tandis que l'inflation sous-jacente "core" aux est ressortie à +0,2% en octobre, un chiffre là aussi en ligne avec le consensus.

En rythme annuel, c'est-à-dire par rapport à octobre 2017, l'indice des prix a augmenté de 2,5% en données brutes et de 2,1% hors éléments volatils le mois dernier (contre des consensus respectifs de 2,5% et 2,2%).
De quoi rassurer un peu Wall Street et favoriser l'émergence d'un rebond.

En attendant, du côté des changes, l'euro se stabilisé vers 1,1300/$ (+0,2%).

Enfin, sur le front des valeurs, le secteur auto a soutenu le CAC40 avec Valéo +1,6%, Michelin +1,8%, Peugeot +1,2% puis Faurecia et Plastic Omnium à +3,6%.
Iliad signe la plus forte hausse du SBF 120 : +9,6%. Le groupe a publié hier soir un chiffre d'affaires groupe en hausse de 0,7% (en données IFRS 15) sur les neuf premiers mois de l'année, à 3,64 milliards d'euros, ce qui est "moins pire que prévu" (malgré de nouvelles pertes d'abonnés au T3, cela reste positif sur 12 mois).

Dans le Haut Débit et Très Haut Débit en France, l'opérateur télécoms a en revanche fait état d'une perte d'abonnés, puisqu'il revendique 6,46 millions d'abonnés au 30 septembre 2018, contre 6,5 millions un an plus tôt. Concernant le Mobile, toujours en France, la maison-mère de Free fait état de 13,54 millions d'abonnés (dont 7,74 millions avec un forfait 4G illimitée), contre 13,39 millions à la même date un an plus tôt.

Alstom finit également bien orientée, avec +3%. Le groupe publie ce matin un résultat net (part du groupe) de 563 millions d'euros au titre de son premier semestre 2018-19, contre 177 millions un an auparavant, et une marge d'exploitation ajustée de 7,1%, contre 5,4% précédemment.

Le chiffre d'affaires de l'équipementier de transport a augmenté de 20% (+23% en organique) pour atteindre quatre milliards d'euros, la dynamique commerciale avec sept milliards d'euros de commandes conduisant en outre à un carnet de commandes record à 38 milliards.

Rothschild & Co (-1,2%) a pour sa part fait état d'une hausse de 9% des revenus sur 9 mois, portés à 1 460 millions d'euros (contre 1 340 ME sur 9 mois en 2017).

Publié hier soir, le chiffre d'affaires du groupe EDF s'élève à 49,6 milliards d'euros sur les neuf premiers mois de l'année 2018, en croissance organique de +5,3% par rapport à la même période en 2017. L'ensemble des segments du groupe contribue à cette croissance organique.
Jaquet Metal (-5%) souffrait de la publication d'un redressement moins vigoureux qu'attendu, malgré un RNPG de 52,4MnsE sur les 9 premiers mois de 2018, contre 37,1MnsE et un C.A de 1.438MnsEos, en progression de 8,6%.


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