Accueil > Analyse > Taux & Devises

Taux & devises

Devises: la réforme fiscale de Trump avance, la BCE en vue.

(CercleFinance.com) - Vendredi midi en Europe, la monnaie unique européenne repartait en baisse face à sa contrepartie américaine en cédant 0,39% à 1,1801 dollar, ainsi que 0,24% contre le sterling à 0,8985.
A l'inverse, l'euro prend environ 0,30% contre le yen et le franc suisse.

Rien de neuf ni de vraiment clair du côté catalan. La Catalogne n'a pas encore proclamé son indépendance, tout en envisageant de le faire quand même. Et Madrid de promettre qu'il mettra alors en oeuvre les moyens pour assurer le respect de la légalité constitutionnelle. Les autres Etats et l'Union européenne semblent soutenir Madrid, avec mesure. Un sujet qui concerne bien évidemment la monnaie unique européenne d'autant que deux régions d'Italie du Nord, la Lombardie et la Vénétie, organiseront dimanche un référendum sur l'accroissement de leur autonomie.

N'oublions pas la BCE. "L'euro reste soumis aux interrogations sur la politique monétaire européenne", commentent les analystes d'Aurel BGC. En effet, la BCE réunira jeudi prochain son conseil des gouverneurs, événement qui sera suivi de la traditionnelle conférence de presse animée par Mario Draghi.

UBS estime qu'à cette occasion, la BCE annoncera la réduction de 60 à 30 milliards d'euros du montant mensuel qu'elle consacre aux rachats d'actifs obligataires, à compter du 1er janvier prochain, le tout assorti d'un engagement de durée courant jusqu'en septembre. Rappelons que ce montant avait déjà été "raboté" de 80 à 60 milliards d'euros par mois au printemps dernier.

Il est peu probable que la BCE parle de "tapering", expression utilisée pour qualifier la réduction de ses QE par la Fed qui implique, à terme, de cesser totalement les rachats de titres. UBS suppute que la BCE parlera plutôt de "recalibrage" - ce qui ne changera pas grand-chose au final.

Autre élément pesant sur l'euro à plus court terme : la confiance qu'affiche Wall Street dans la vaste relance budgétaire et fiscale promise par Donald Trump lors de sa campagne électorale. Certes, le dossier a mis bien du temps à avancer, mais le Sénat américain a voté hier, d'une courte majorité, une résolution le faisant avancer. Il serait question de ramener l'impôt sur les sociétés de 35% (le taux maximal) à 20% et de baisser les impôts des ménages. De quoi, le cas échéant, relancer l'économie américaine et, par ricochet, soutenir la valeur du dollar.

A gueter cet après-midi outre-Atlantique : les reventes de logements pour septembre, attendues par le consensus en baisse de1% environ.

EG


Copyright (c) 2017 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
 

vos questions a

Posez vos questions à l'une des personnes interviewées dans notre liste.

Vos questions à l'adresse suivante : contact@cerclefinance.com vosquestions@cerclefinance.com
Qui sommes-nous ? | Nous contacter | FAQ | Mentions légales | RSS | © Copyright 2007 Cercle Finance. Tous droits réservés.