Wall Street: cède à la lourdeur

(CercleFinance.com) - Wall Street termine dans le rouge, à l'issue d'une séance qui avait débuté sous le signe de la fermeté, sans enthousiasme excessif mais avec des gains moyens de +5% sur les trois principaux indices des États-Unis.


Au final, le rouge l'emporte avec -0,38% sur le Dow Jones, -0,17% sur le S&P 500, puis -0,05% sur le Nasdaq Composite (malgré +4,6% sur Crowdstrike, +5% sur Netflix, +6,3% sur Palantir).

United Airlines gagnait 5% après la clôture grâce à un bénéfice de 0,91 dollar par action contre 0,76 dollar anticipé... soutenu par une hausse des réservations de vols internationaux de +5,2%.

À noter également la détente de l'indice de volatilité VIX de -2,5% vers 30,15, au plus bas depuis le 3 avril : une accalmie après la tempête déclenchée par les droits de douane présentés par Donald Trump lors du "Jour de la Libération", selon Capital Economics.

"À moins de nouvelles mauvaises surprises, il semble que le pire soit passé pour les marchés", ajoute le cabinet de recherche économique, prévenant toutefois que "les perspectives d'un rebond durable du marché boursier demeurent limitées".

La séance était marquée par de nombreuses statistiques: l'indice Empire State rebondit légèrement, mais le score reste en territoire négatif. L'activité manufacturière reprend +12 points après une baisse marquée de vingt-six points le mois précédent.

Mais surtout - et c'est le plus frappant - l'enquête montre que les entreprises anticipent une détérioration des conditions au cours des prochains mois, avec un niveau de pessimisme rarement observé jusqu'ici.

Pas de déception en revanche du côté des prix à l'importation : ils ont diminué de 0,1% en mars aux États-Unis en rythme séquentiel (mais augmenté de 0,1% hors carburant), tandis que les prix à l'exportation ont stagné (et reculé de 0,1% hors denrées agricoles).

Par ailleurs, le stock de logements neufs invendus gonfle à plus de 500.000 (dont 296.000 maisons dans le Sud des États-Unis, le marché le plus actif), ce qui constitue un record depuis 2006.

Enfin, le baril de pétrole termine stable et les valeurs pétrolières clôturent en baisse de -0,7%.

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