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CAC40: menace le support des 5700, W-Street recule encore

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris (-1,6%) retombe vers 5.
693 à une heure de la clôture, retraçant son plancher du jour testés après une chute initiale de -2% en préouverture, dans le sillage de Wall Street et des places asiatiques, suite à un nouveau coup de tabac sur le compartiment obligataire.

L'indice CAC40 lâche -0,7% sur la semaine (mais conserve un gain de près de +3,7% sur le mois écoulé).

De New York à Tokyo, les marchés d'actions continuent de souffrir de la brusque remontée des rendements obligataires, dont la persistance pénalise l'appétit pour le risque.

Sur le marché des Treasuries, le rendement à dix ans a brièvement atteint 1,61% hier soir avant de terminer la séance en hausse de 15 points de base à 1,52%: après une légère détente vers 1,47%, le T-Bond 2031 se dégrade vers 1,51%, plombé par la vigueur des chiffres US publiés à 14H30.

Le revenu des ménages américains a explosé de +10% en janvier aux Etats Unis, surpassant l'estimation de +9,5% (dopée par les chèques fédéraux de 1.400$).
Surprise en revanche au niveau des dépenses avec une progression limitée de +2,4% au lieu de +2,5% anticipé, une bonne partie des subsides fédéraux étant affecté au désendettement, mais beaucoup de liquidités sont investies dans les marchés comme en témoigne les flux records vers les actions, 2 fois plus massifs qu'en janvier/février 2020 alors que Wall Street était déjà très "bullish".

L'inflation "core PCE" (hors dépenses alimentaires et énergie/carburants) s'élève à +0,3% en séquentiel : sur 12 mois, les prix se placent sur une trajectoire de +3% d'inflation.
L'indice de confiance des consommateurs compilé par l'Université du Michigan qui est ressorti un peu au-dessus des attentes, à 76,8 contre une première estimation de 76,2 et après 79 en janvier (les économistes prévoyaient de leur côté un chiffre définitif de 76,4).
Les ménages américains sont inquiets de perspectives de remontée de l'inflation : ils disent désormais anticiper une hausse des prix de 3,3% cette année, contre une précédente estimation de 3% en janvier et de 2,5% au mois de décembre.
En France, l'INSEE dévoile que les dépenses des ménages ont plongé de -4,6% en janvier (confinement oblige) tandis que le taux d'inflation annuel ralentit à +0,4% contre +0,6% en janvier (mais s'établit à +0,7% en données "harmonisées").

Le PIB français s'est contracté de -1,4% au 4ème trimestre 2020 (contre +4,1% aux Etats Unis).

Wall Street a rouvert sur une note indécise, le Nasdaq (-0,5% et -6% hebdo) efface tous ses gains du mois écoulé tandis que le Dow Jones cède -1,4% après 1 heure de cotations.
L'indice technologique a essuyé jeudi sa plus lourde correction annuelle, ce qui a plombé les places boursières asiatiques, l'indice Nikkei de Tokyo ayant fini la journée sur des pertes proches de 4%, Hong-Kong à -4%, Séoul à -4,6%.

Shanghai a mieux résisté avec -2,1% et Shenzhen n'a pas cédé plus de 0,5%.

La flambée des bons du Trésor américains contamine largement les marchés obligataires européens, avec une OAT française qui est repassé en rendement positif pour la première fois depuis 2020, avant de se détendre à -0,013% après qu'un membre de la BCE ait annoncé ce matin qu'il avait encore de la place pour une baisse des taux en Europe (même avis que Klaas Knot qui évoquait le taux de dépôt).

Cette remontée des taux longs commence désormais à susciter des craintes d'un mini-krach obligataire qui pourrait justifier l'intervention des banques centrales et un plafonnement des rendements.

"Les banques centrales, Fed comprise, agiront avec précaution pour éviter que la hausse éventuelle des rendements obligataires n'entraîne des perturbations dans d'autres catégories d'actifs", assure-t-on chez JPMorgan Asset Management.
La hausse des taux fait une autre victime ce vendredi: l'or plonge de -2,7% vers 1.725$/oz et lâche -3% sur la semaine écoulée.

Du coté des valeurs, Téléperformance, qui a dévoilé des chiffres records sur 2020 (activité en hausse +23,3% au 4ème trimestre) s'envole de +6% et retrace ses records absolus.

Suez (+0,8%) a annoncé ce matin un résultat net part du Groupe de -228 ME en 2020, contre 352 ME en 2019. Retraité des éléments non récurrents, le résultat net part du Groupe s'établit à -38 ME en 2020, soit un résultat net par action récurrent à -0,06E.
Ceci entraine une chute de -3,6% de Véolia dont l'OPA est repoussé avec Vigueur.

Engie publie au titre de 2020 un résultat net récurrent part du groupe en baisse de 36,5% à 1,7 milliard d'euros et un EBITDA en recul de 10,5% à 9,3 milliards, pour un chiffre d'affaires en contraction de 7,2% à 55,8 milliards (-5,7% en organique).

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