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CAC40: dopé par annonces de la FED puis accord Arabie/Russie

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris (+1,2% à 4.
490/4.500) continue d'être ballottée (entre +2% et -1% ce jeudi) au fil des rumeurs (en marge du sommet de l'OPEC et du G20 du pétrole, la Russie et l'Arabie seraient parvenus à une accord pour une forte réduction de la production) et des annonces: la FED vient de frapper un grand coup en annonçant un nouveau plan de soutien de 2.300Mds $ à l'économie US, Jerome Powell confirme la poursuite de rachats massifs d'actifs jusqu'à ce que la pandémie permette une reprise d'activité normale..

Le CAC40 qui gagnait environ 2% (vers 4.530) et qui était retombé dans le rouge en fin de matinée (-1% vers 4.410) se redresse de +1% vers 4.490 pour cette ultime séance de la semaine, et semble de nouveau bien partie pour une quatrième journée consécutive de progression, les intervenants état encouragés à prendre position avant le long week-end de Pâques du fait des annonces de la FED.
Jerome Powell vient de dévoiler à 14H28 un nouveau plan de soutien qui se décline en 600 milliards de dollars de prêts en faveur des petites et moyennes entreprises (prêts sur 4 ans, remboursement différé d'une année, soit une première échéance à fin avril 2021).
Ces prêts seraient accordés par les banques commerciales puis rachetés à 95% par la FED (la banque émettrice ne conservant que 5% de l'encours).

La FED achètera également pour 500 milliards de $ de prêts court terme émis par les États, les comtés et les villes (les "muni-bonds").

Le solde des 1.200Mds$ du plan consistera dans des rachats de Fed de prêts adossés à des obligations émises par des entreprises, à prêts hypothécaires, etc.
Lors d'une interview accordée à CNBC entre 16H15 et 16H30 (avec David Wessel), Jerome Powell affirme que l'inflation n'est pas le "souci le plus immédiat", la priorité étant le soutien aux entreprises... mais nombre d'entre elles ont davantage besoin d'un soutien fiscal (exemption de taxes) que de nouveaux prêts.

La FED continuera de racheter des MBS (dettes adossées aux prêts hypothécaires) afin de soutenir l'immobilier et écarter le risque de l'éclatement d'une bulle (le marché est très tendu en Californie)

Jerome Powell indique qu'il redoute de "faux départ" lors du redémarrage de l'économie, tout dépendra de l'extinction de la pandémie, ce que personne ne maitrise.
Suite au gonflement de son bilan (qui devrait doubler cette année), elle commencera à le réduire quand l'économie sera vraiment sur pied : elle avertira les marchés d'un processus de réduction "très en amont".

Ce nouveau déferlement de crédit restaure la mécanique des flux: le Dow Jones est passé d'une préouverture négative de -1% à un gain de +2%.

Les chiffres hebdomadaires du chômage publiés à 14H30 et qui sont pires que prévus : +6,6 millions de nouveaux inscrit (le consensus tablait sur 5 millions), le chiffre de la semaine précédente a été révisé à la hausse, de 6,65 vers 6,87 millions.
Les prix à la production ont reculé des -0,2% au lieu de -0,4% anticipé (l'impact du recul des prix de l'énergie est moins marqué que prévu... mais c'est déjà du lointain passé) : tout ceci est éclipsé par les annonces de la FED.

Sur le FOREX, le Dollar accuse le coup des annonces de la FED et reperd -0,6% vers 1,0920/E, l'Or s'envole de +1,8% vers 1.720$/oz et pourrait inscrire sa meilleur clôture depuis le printemps 2012.
Le pétrole progresse de +8% vers 27$ sur le NYMEX alors que des annonces "fortes" vont bien couronner le sommet de l'OPEC ce soir (réduction de production, rachats de stocks).
Les annonces de la FED dopent le secteur bancaire : BNP-Paribas prend +6,6%, Crédit Agricole +4,5%... mais Sodexo reste en tête du classement avec +12,5%.

Dans l'actualité des valeurs, Air France-KLM fait part d'un trafic passage total divisé par deux (-50,6%) au titre du mois de mars, sur la base d'une capacité diminuée de 35,5%, ce qui a abouti à un coefficient d'occupation dégradé de 20,5 points à 67,1%.

Solvay annonce la mise à jour de certains éléments financiers suite à l'impact de la pandémie de coronavirus, dont le retrait de ses perspectives pour l'année 2020, en raison de l'incertitude accrue et de la durée de la crise. Parallèlement, le chimiste confirme sa recommandation de dividende total de 3,75 euros brut par action, se traduisant par un dividende final brut de 2,25 euros par action payable le 20 mai, "témoignant d'une génération de cash, un bilan et un niveau de liquidité solides".

Seb annonce que "la trajectoire de croissance organique des ventes et de progression du résultat opérationnel d'activité (ROA) hors Covid-19 mentionnée préalablement n'est plus de mise", et que son chiffre d'affaires et son ROA 2020 seront en baisse sensible. Il estime que la perte de chiffre d'affaires (grand public et professionnel) devrait être de l'ordre de 270 millions d'euros sur le premier trimestre, et anticipe une perte de chiffre d'affaires qui devrait être sensiblement supérieure à ce montant au deuxième trimestre.

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