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Wall Street: se rassure avec Trump, gain mensuel de +4,5%

(CercleFinance.com) - C'est le scénario inverse de celui de jeudi: Wall Street s'est retourné à 90 minutes de la fin de séance, mais à la hausse cette fois-ci (gagnant plus de 1,5% en ligne droite depuis les plus bas du jour, tout comme mercredi).


Le sursaut n'a pas suffi pour le Dow Jones qui s'effrite de -0,07% à 25.383 (après avoir testé 25.080 au plus bas), le S&P500 gagne 0,48% 3.044Pts, le Nasdaq bondit de +1,3% à 9.490, le Nasdaq-100 +1,47% à 9.555, avec un retour en force des semi-conducteurs en cette ultime séance du mois de mai (qui se solde par un gain de +6,8%).

Le "Dow" et le Nasdaq affichent des gains cumulés de +42% et +43% sur les plus bas en l'espace de 10 semaines : c'est un record absolu de reprise consécutif à un "bear market".

Le débordement des MM200 (moyennes mobiles à 200 jours) qui était invalidés qui était invalidé par la consolidation du début de la séance a été finalement confirmé après que Wall Street se soit rassuré au sujet des mesures anti-chinoises que Trump a annoncées vers 20H30: il en reste surtout au stade des menaces et ne s'engage pas dans une escalade irréversible avec Pékin comme Wall Street pouvait le redouter (sans y croire vraiment).

Côté tension, Trump a ordonné à son administration de révoquer "le statut spécial" que les Etats-Unis accordent à Hong Kong, jusqu'ici considéré comme une entité juridique, monétaire, commerciale indépendante... et démocratique.
Hong Kong devient désormais une région chinoise comme les autres, soumise à la tutelle de Pékin... et sera traitée comme telle.
Pékin pourrait d'ailleurs décider que l'existence du Dollar de Hong Kong n'a plus d'objet... mais ce serait priver d'un instrument d'échange avec l'occident qui arrange beaucoup de chinois.
Il n'a en revanche pas remis en cause l'application des accords de "phase 1" laborieusement conclus avec Pékin l'an dernier, ni la réduction des tarifs douaniers qui avaient été négociés.

La balle est maintenant dans le camp de Pékin qui perd un atout financier majeur mais y gagne une confirmation de sa souveraineté sur le poumon financier de la Chine (qui risque d'avoir le souffle plus court après la décision américaine).

Le repli de Wall Street est resté contenu avant le discours de Donald Trump du fait d'une interview donnée par Jerome Powell, interrogé par un ancien membre de la FED: l'occasion de rappeler que "la banque
centrale était déterminée à faire usage de -toute façon- des instruments
dont elle dispose pour soutenir l'économie".
Ce n'était pas "whatever it takes" mais "however it takes" !

Côté chiffres, le "PMI" de Chicago se dégrade à la surprise générale, vers 32,3 alors que le consensus l'attendait vers 40 après 35,4 en avril).
La confiance des consommateurs se maintient reste proche des planchers à 72,3, après 71,8 en avril, et bien en-dessous du consensus de 74.

Le baromètre des "anticipations" qui chute plus nettement, de 70,1 vers 65,9 (et 67,7 en première estimation).
Les dépenses des ménages s'en ressentent et baissent de -13,6% en avril (proche du consensus de -12,9%) tandis que les "revenus" font un bond de +10,5%, malgré 40,5 millions de salariés au chômage.

Côté valeurs, les secteur pétrolier concentres les plus forts replis avec Apache -9,1%, Noble -8,2% et Devon -7,3%, Marathon -6,3%, Occidental -4,9%...
Le Nasdaq a été dopé par les "pharma" et le retour en grâce des technos avec Citrix +5%, Cisco +4,9%, Nvidia +4,6% (à 2% de son record absolu, tout comme le Nasdaq-100).



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